Cette année, nos vacances à Beaulieu ont eu une saveur particulière avec la célébration de nos noces d’argent. Trois jours de rires et de larmes : que d’émotions à nous remémorer le chemin parcouru ensemble depuis 25 ans, et quelle joie de retrouver des amis que nous n’avions pas revus depuis de (trop) nombreuses années pour certains. C’était tellement bon de voir tout ce beau monde bras-dessus bras-dessous : les « Angoumoisins » avec les « Toulousains », les « Chiliens » avec les « Australiens », les « Centraliens » avec les « Bordelais » et vice versa. Quelle chance nous avons d’avoir pu construire une si belle famille et de si belles amitiés aux quatre coins du globe !

Ce mois de juillet nous a aussi vu fêter les 21 ans d’Eloise et les 80 ans de Marie, la tante et marraine d’Arnaud ; l’occasion de retrouvailles pour une partie de la fratrie Chapuis dans la maison de famille qui a bien changé depuis leur enfance !

Quelques escapades entre les célébrations : chez Flavie en Aveyron pour commencer, puis dans un relais chateau dans le village de Corrèze (merci les amis pour ce beau cadeau !), un peu de tourisme autour de Beaulieu, et de belles sorties d’escalade avec Max qui font autant de beaux souvenirs pour adoucir un peu notre prochaine séparation.

Que de célébrations cette année avant de partir en vacances : on commence avec les 18 ans de Max ; un sacré cap qui ne nous rajeunit pas ! On enchaine avec nos 25 ans de mariage (que de chemin parcouru depuis un certain 30 mai 2000 à San Pedro de Atacama...), et on termine en beauté avec les cérémonies de "graduation" de Max qui vient de passer le bac haut la main : major de sa promo et admis en prépa HEC à Ginette à Versailles, on est trop fiers et trop contents pour lui, même si on en a gros sur le cœur de le voir prendre son envol et quitter le nid. Bon vent bonhomme !

Très bel automne cette année, propice aux balades et à la contemplation. Que ce soit dans les Blue Mountains ou les plages de Sydney, au lever ou au coucher du soleil, la nature nous a gratifiés d’un festival de lumières et de couleurs qui n’avait rien à envier à celui de Vivid, qui met illumine le centre-ville tous les ans à la même période. Ce fut aussi l’occasion de faire nos dernières sorties d’escalade avec Max avant son départ pour la France ; que de beaux souvenirs engrangés avec Valentine, on espère remettre ça à sa prochaine visite à Noël !

Après plus de cinq ans à voyager en Nouvelle-Zélande pour le boulot, Arnaud a enfin eu l’opportunité d’aller faire un peu de tourisme dans l’ile sud. Au programme, le Kepler track, une randonnée de trois jours au départ du village de Te Anau, situé à deux heures de route au sud de Queenstown, la capitale des « Alpes » néozélandaises. C’est une boucle de 55 kilomètres et 2000 mètres de dénivelé, qui traverse de splendides paysages rappellant beaucoup le sud du Chili. Un climat humide et frais, des lacs aux bras multiples et aux allures de fjords, des torrents, des forêts aux arbres couverts de mousses et de lichens, profusion de fougères et de champignons (pas tous comestibles…), des crêtes pelées exposées à tous les vents, des grottes à explorer à la frontale, des refuges bienvenus pour dormir au sec. Soleil, pluie, tempête, neige sur les hauteurs, arcs-en-ciel… les quatre saisons se sont succédé en l’espace de quelques heures et ont mis notre matériel à rude épreuve ! Mais le plus beau souvenir reste l’ambiance dans notre groupe de 17 (sic) joyeux lurons français de Sydney : discussions à bâtons rompus pendant la marche, cuisine, vaisselle, parties de belote, franches rigolades et ronflements ont rythmé ces quelques jours. Le rendez-vous est déjà pris pour l’an prochain ; ne reste plus qu’à choisir la destination !

Les trois grimpeurs de la famille en ont quand même bien profité pour faire de belle sorties d’escalade à Sydney et dans les Blue Mountains.

Nous attendions depuis longtemps des vacances dépaysantes... et elles ont bien failli ne pas arriver, la faute à ce charmant petit virus qui s'est invité à la maison deux semaines avant la date prévue pour notre départ. Après quelques décalages, de multiples tests, un peu (beaucoup) de frustrations, nous avons quand même réussi à partir, même si nous n'avons finalement pu passer que trois jours tous les cinq sur place, avant qu'Eloise ne doive retourner à Sydney pour reprendre ses cours. Qu'à cela ne tienne, nous les avons bien mis à profit ! C'est sur Fidji que nous avions jeté notre dévolu pour découvrir le Pacifique, et question dépaysement nous n'avons pas été décus. Malgré seulement quatre heures trente d'avion, c'est un autre monde par rapport à l'Australie, aux antipodes de la France (12 heures de décalage horaire...). Au programme, évidemment la mer chaude et les plages propices au farniente, au snorkling entre les récifs de coraux, aux balades à pied ou à cheval, au surf (enfin pour ceux qui ont le niveau : Arnaud a été se frotter à Cloud Break, une fameuse vague de récif située à cinq kilomètres de la côte, mais un peu grosse pour lui ce jour-là... les tubes, ce sera pour une prochaine fois !). Arnaud, Eloise et Max ont plongé avec les requins dans le lagon de Beqa : sensations fortes garanties devant le spectacle unique de dizaines de requins taureaux, citrons, et pointes noires tournoyant juste devant nous (mais à 30 mètres de profondeur quand-même) pour se disputer les têtes de thon lâchées par nos accompagnateurs. Mais la Coral Coast de l'île principale de Fidji où nous étions, ce sont aussi de beaux paysages de campagne avec des villages nichés entre rivières, cascades et collines verdoyantes où sont perpétuées les traditions ancestrales, (l'artisanat, le chant, la danse, la cérémonie du cava) et pas seulement pour les touristes. Nous avons été gratifiés de sompteux couchers de soleil sur le Pacifique, et comme vous le verrez sur notre galerie de portraits de vacances, nous avons eu le sourire aux lèvres pendant tout notre séjour ! Quand est-ce-qu'on recommence ?